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estellep , to random French
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"Je parle français ; juste pas le français de la République française, et ce faisant, je lutte contre l’emploi des langues comme outils d’oppression."

Par Florian Maury @x_cli : https://www.broken-by-design.fr/posts/ecriture-inclusive-droit/

estelle ,
@estelle@techhub.social avatar

Using to counter bias favoring masculine-specific representations:
• gender-unmarked forms (neutralization strategy, e.g., “l'enfant”) are not fully effective in neutralizing the masculine bias.
• contracted double forms (re-feminization strategy, e.g., “un·e enfant”) are more effective in promoting gender balance compared to gender-unmarked forms.

Elsa Spinelli, Jean-Pierre Chevrot, @LeoVarnet: https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyg.2023.1256779/full @psychology @psycholinguistics @linguistics

leovarnet , to psycholinguistics French
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Un petit résumé en français de nos derniers travaux sur le site du @CNRS : “Langage inclusif : pour le cerveau, le neutre n’est pas neutre” https://www.inshs.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/langage-inclusif-pour-le-cerveau-le-neutre-nest-pas-neutre @psycholinguistics

leovarnet , to psycholinguistics
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leovarnet , to psycholinguistics
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leovarnet , to psycholinguistics French
@leovarnet@qoto.org avatar

Préparant une étude sur les effets cognitifs du , j'ai lu toute la littérature scientifique sur la question, peu ou prou... Et je constate un double paradoxe :

  • un certain nombre d'études ont été réalisées (disons environ une trentaine, chacune avec entre 1 et 5 expériences) pour tester empiriquement ces effets. Et TOUTES convergent pour dire que le masculin générique n'est pas neutre, cognitivement parlant. Comment est-il possible d'entendre encore certaines personnes défendre l'inverse ?
  • A l'inverse, pour un sujet de société comme celui-ci, une trentaine d'études en 20 ans ça ne semble pas énorme... Là encore il ne semble pas que l'ampleur du débat motive les politiques à aller chercher une réponse empirique à la question (ce qui supposerait par exemple de financer un projet/groupe de recherche dédié, plutôt que de se fier aux homélies réac de l')
    @psycholinguistics @linguistics
leovarnet OP ,
@leovarnet@qoto.org avatar

Autres résultats importants à garder à l'esprit pour le débat sur l' : l'usage du dans un questionnaire affecte l'autoévaluation par les répondantes de leur efficacité (Vainapel et al., 2015), les annonces d'emploi rédigées en écriture inclusive aident à considérer la candidature de femmes, en particulier dans les métiers stéréotypés masculins (Vervecken et al. 2015) et, de même, le masculin générique influence le genre de la personne à laquelle les gens pensent quand on leur demande d’imaginer un profil prototypique d’un groupe professionnel donné (Brauer & Landry 2008). (3/X) @psycholinguistics @linguistics
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25984637/

leovarnet OP ,
@leovarnet@qoto.org avatar

A propos, comment le biais du interagit-il avec l'effet des de genre ? La littérature scientifique est partagée sur le sujet. Mais j'aime bien cette étude de Gygax et al. (2008) qui compare l'effet des stéréotypes dans une langue avec peu de genre grammatical, l'anglais, et deux langues avec un masculin générique marqué, le français et l'allemand. Résultats : en anglais ce sont les stéréotypes qui guident les représentations (p.ex. "the nurses" évoque spontanément des femmes, car c'est un métier stéréotypé féminin). En revanche en français c'est le biais du masculin qui l'emporte : "les infirmiers" évoque un groupe d'homme, alors que le groupe pourrait être composé majoritairement de femmes. (4/X) https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/01690960701702035 @psycholinguistics @linguistics

leovarnet OP ,
@leovarnet@qoto.org avatar

@psycholinguistics @linguistics Tibblin et collègues (2022) ont proposé récemment une nomenclature pour clarifier les relations entre les différents types d' (https://t.co/4TL1bQ7hNp). On distingue deux grandes stratégies: d'une part la re-féminisation qui consiste à présenter les formes masculines ET féminines ("les musiciens et les musiciennes", "les musicien.ne.s", ...) et la neutralisation qui consiste à remplacer les termes genrés par des mots épicènes ("les instrumentistes"), des noms collectifs ("l'orchestre"), ou des noms génériques ("les personnes jouant de la musique") (5/X)
@psycholinguistics @linguistics

leovarnet OP ,
@leovarnet@qoto.org avatar

Finalement, il reste une question : est-ce que toutes les formes d' sont aussi efficaces pour lutter contre le biais masculin ? Il y a encore peu d'études sur le sujet, mais il semblerait globalement que non : de façon surprenante, les formes neutres (p.ex. "l'architecte" qui peut désigner un homme ou une femme) engendrent elles aussi un biais masculin (Lindqvist et al. 2019) et les langues sans genre grammatical comme le et le ne sont pas non plus immunisées contre ce biais (Renström et al 2022, merci @elmerot de m'avoir pointé cet article). Si l'on souhaite susciter des représentations homme/femme égalitaires, le meilleur outil est la forme double (par exemple "les chercheurs et les chercheuses" ou les chercheur·euse·s). Nous menons actuellement une étude pour étudier cet effet en français. (6/X) @psycholinguistics @linguistics

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